Pokrovski Institute
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Le doux chant de la vaisselle [ PV: Evgeny ]
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Cearbhall Flanagan
Cearbhall Flanagan
Fonda Plouc
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Date d'inscription : 22/03/2017
Dévoiler le secret
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Le doux chant de la vaisselle [ PV: Evgeny ]
Oh du petit texte t'as cru que j'allais avoir de l'inspiration pour lui alors que j'en ai déjà pas pour le titre ahahaa.Bon, d’habitude, Cearbhall ne faisait pas énormément de bruit le matin lorsqu’il se levait à une heure bien trop matinale. Non pas par respect, parce qu’il s’était assis dessus depuis son plus jeune âge, mais simplement parce que le moindre bruit, même produit par lui-même, l’emmerderait.  En tout cas, lorsqu’il ne serait pas totalement réveillé et pas totalement préparé. La raison même de son réveil aussi précoce. S’il voulait s’assurer que tout soit parfait, il lui fallait bien y mettre le temps nécessaire. Bah, après tout, il aurait certainement le temps de dormir plus tard dans la journée. Pas comme si les histoires de tous les élèves étaient intéressantes. Et pas non plus comme si on se bousculait à sa porte toutes les minutes.

Mais ce matin, une mèche récalcitrante fit son apparition. Comme s’il avait besoin de ça. On ne voulait pas non plus qu’il se mette à pleuvoir pile quand il sortirait dehors, histoire que son volume ressorte bien et ses cheveux d’une couleur parfaitement naturelle commencer à onduler n’importe comment peut-être. Désespérant. Mais il ne se laisserait pas avoir par ça. Non. Ce serait abdiquer trop vite, et ce n’était pas dans ses habitudes. D’ailleurs, après une vingtaine de minutes, il avait gagné la bataille. Comme quoi rien n’était impossible. Même être en retard dans son planning personnel qui n’existait que dans sa tête parce qu’il avait la flemme de l’écrire. Et qu’il avait perdu le dernier aussi peut-être. Il aurait pu tout simplement faire l’impasse sur son vernis. Aurait pu. S’il avait été une personne sans foi ni loi. Hors de question de sortir en risquant d’arborer un ongle au vernis écaillé. On le prendrait pour quoi après franchement.

Alors pour gagner du temps, il n’avait rien trouvé de mieux que de le faire en attendant que son café refroidisse. Ca lui permettrait même de ne pas se brûler la langue, magnifique. Presque magnifique. Peut-être qu’au lieu d’admirer ses ongles il aurait dû mieux regarder où il mettait les pieds. Royalement posés sur la table parce que c’était confortable, et que de toute manière il n’allait pas traîner n’importe où. Cearbhall venait même à se demander pourquoi il n’avait pas opté plus tôt pour cette position.

Mais à peine cette réflexion faite, qu’il en eu la réponse immédiate. Ah. En voulant bouger légèrement une des jambes, il avait fait tomber la tasse. Il l’avait vue tomber. L’avait observée, sans esquisser le moindre geste. Mh, non pas trop tentant. Pas trop envie de risquer de se brûler. Même s’il n’avait aucune idée du détenteur de ladite tasse. Certes, il laissait parfois traîner sa vaisselle un ou deux jours, mais il finissait bien par la faire, et il était toujours plus pratique de prendre la première chose qui arrivait sous sa main. En attendant, elle venait de se fracasser laborieusement à terre. En formant une magnifique flaque parsemée de bouts de céramique. Qu’elle aille mourir en Enfer. Parce qu’il ne comptait pas du tout ramasser ou nettoyer là maintenant tout de suite. Sa manucure passerait bien avant to- Oh, mais si le sucrier s’y mettait et rejoignait la tasse par terre, autant ouvrir grand les portes du studio et proposer à tout le monde de balancer la vaisselle un peu partout. Là. Il allait se contenter de soupirer en regardant le mini désastre. Et peut-être enlever ses pieds de la table, avant de créer un trou noir aussi.
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Evgeny Naumov
Evgeny Naumov
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Re: Le doux chant de la vaisselle [ PV: Evgeny ]
vaisselle dans ton cul oui#cearbhall
hashtag souffrance ••• Le matin, Evgeny il préférait se réveiller un peu avant l’heure de son lever habituel, pour profiter du temps qui lui restait à rester au chaud sous sa couette, tout simplement parce que c’était extrêmement confortable et que ça le préparait à affronter n’importe quelle journée, qu’elle soit rude ou non. Et dans ce cas-là, soit il restait parfaitement éveillé à fixer le mur ou le plafond, dépendant de sa position, soit il somnolait. Et dans les deux cas, il préférait un silence total. Comme ça, il pouvait réfléchir à ce qu’il voulait, se concentrer s’il le souhaitait, ou même rêver un peu. Bien qu’il ne soit pas du genre à énormément rêver, en fait.

Non, en fait, il était plutôt du genre à préparer mentalement ses cours de la journée sans relire aucune fiche ou quoi, juste histoire d’entrainer sa mémoire. Il ne voulait pas prendre le risque d’oublier quoi dire un jour, même si ce n’était jusqu’ici encore jamais arrivé, et tant mieux parce que c’est pas demain la veille qu’Evgeny sera atteint d’Alzheimer précoce. Non mais oh, tout pouvait lui arriver hein, mais pas ça, c’est nul.

Seul petit soucis. Généralement, lorsqu’on vit avec des gens, il y a toujours du bruit. Alors déjà, il n’était pas totalement satisfait de ne pas avoir un appartement seul, mais même si ça ne l’avait d’abord pas enchanté, il n’avait pas pensé à protester plus que ça. Il avait vécu bien pire, c’est pas de la colocation qui allait l’achever, à moins qu’ils ne soient plus de vingt, ça commencerait à être compliqué. Même si généralement, par respect, les autres essayaient de ne pas trop faire de bruit le matin, c’est ce que lui faisait, hein, en tout cas lorsqu’il était le premier levé, il y avait toujours un petit bruit de fond perceptible, parfois plus désagréable encore que du vrai bruit en lui-même. Enfin, rien ne pourrait battre l’agacement suscité par le chant des oiseaux lorsque le professeur de biologie allait en vacance chez sa grand-mère, à la campagne, et qu’il ne faisait pas assez froid pour geler les plumes des pauvres bêtes.

Mais là, c’était trop. C’était pas un bruit d’oiseau, c’était un bruit de putain de vaisselle qui tombe par terre. Un bruit insupportable qui l’avait fait subitement ouvrir les yeux, se faisant presque mal. Il détestait absolument ce sON. En même temps, qui allait dire de son plein gré « oh, bah moi j’adore jeter de la vaisselle par terre, c’est trop fun ça fait un bruit grave cooool ». Non, ce n’est pas grave cooool du tout. Là, ses tympans agressés, ça ne servait plus à rien qu’il essaie de se détendre un peu avant de commencer sa journée. Donc avec un soupir, le russe se redressa dans son lit, s’étirant jusqu’à faire craquer chacune de ses vertèbres, et farfouilla un peu par terre jusqu’à trouver des vêtements propres. Et là, le drame. Nouveau bruit insupportable. Non mais ça sufFIT OUI ?? Visiblement non, ça ne suffit pas. Eh bah c’est pas grave hein, il allait se lever et aller faire cesser ça de lui-même tout de suite.

Ahhh. Cearbhall. D’accord. Ça expliquait un peu tout. Il soupira. Il pouvait passer à côté. ...Il aurait pu, passer à côté. Maiiis le cadavre de la tasse, là. Car c’était une tasse. Il venait de se prendre un débris dans le pied. Vraiment. Et bordel, il n’aurait pas pensé, mais cette merde faisait atrocement mal. Alors il jura. Une fois, deux fois, six fois, il ne s’arrêta pas avant un certain moment. Avant de s’asseoir sur une chaise en grognant, et de retirer le bout de porcelaine de son pied. Ah bah bien, ça pissait le sang, il allait en foutre partout. Génial.

« Tu saurais m’apporter un-putain- un essuie et du désinfectant s’te plaît ? Je suis en train de dégueulasser le carrelage. »

..Euh. Petite minute. Ça lui disait quelque chose, ce motif dégueulasse sur la tasse. Mais oui, c’était la sienne. Celle que sa grand-mère lui avait offert une année à Noël, qu’il n’avait pas su se résoudre à jeter même si elle était laide par simple respect pour la vieille femme. Mais.

« ..Pourquoi ma tasse s’est retrouvée éclatée par terre en trente-sept-mille morceaux ? »

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Cearbhall Flanagan
Cearbhall Flanagan
Fonda Plouc
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Re: Le doux chant de la vaisselle [ PV: Evgeny ]
Oh du petit texte t'as cru que j'allais avoir de l'inspiration pour lui alors que j'en ai déjà pas pour le titre ahahaa.Il y avait des jours où rien n’allait. Et d’autres où la vaisselle décidait de faire des siennes. Pourquoi pas, hm. Bah. Cearbhall avait rarement manqué de quelque chose. Même jamais. Donc une tasse et un sucrier de plus ou de moins, ça ne lui faisait pas grand-chose. Rien du tout même. Triste, hm.  Bah ce n’était pas non plus une espèce rare ou quoique ce soit. Ils vivraient très bien sans cette tasse. Aaah. Aaah. Mais voilà que son colocataire s’y mettait. Bon. Un peu normal, ça avait dû faire un peu beaucoup de bruit. Logique. Moins logique qu’il se prenne un des morceaux de la tasse. Il avait hésité à applaudir, histoire de mettre un peu d’ambiance. Mais premièrement il n’avait pas trop envie de le voir de mauvaise humeur, et deuxièmement, il avait la flemme aussi de commencer à applaudir. Trop d’efforts à produire. Alors il allait se contenter de regarder. Eeet noter les jurons aussi. Magnifique. Était-ce humainement possible d’en sortir autant en si peu de temps. Il fallait croire.

Aaah. Mais nooon. On allait pas commencer à lui demander son aide. Iirk. Il ne savait pas aider. Pas connaître. Lui pas parler russe voilà tout simplement. Qu’il continue de se vider de son sang et ils pourraient faire un beau drapeau communiste sur tout le sol de la cuisine. Ca devrait lui plaire, non ? Mais il s’était assis. Et Cearbhall était très bien là ses fesses vissées sur sa chaise. Là. Il lâcha même un soupir sans pour autant relever les yeux. Ca aussi c’était très difficile. Mais il le lui avait demandé gentiment. Donc ce serait malvenu de le lui refuser.

« ▬ Hmm. Juste deux minutes et j’te fais ça. Mon vernis est pas encore sec, et ça me saoulerait de devoir le refaire, tu comprends ? Et tant qu’à faire, autant nettoyer le carrelage pour une bonne raison. »

Parce que pour un peu de sang et bien non. Il en bâillerait presque. Et il comptait le faire, jusqu’à ce que son interlocuteur ne reprenne la parole. Oooh. C’était donc bien sa tasse. Hm. Hmhmhmh. Oh. Il allait se lever. Il avait trouvé la foi. Bizarrement. C’était bien là maintenant tout de suite de commencer à quitter la pièce pour aller trouver un essui.

« ▬ Crois-le ou non, mais suicide collectif. J’ai bien essayé de lui parler, et au sucrier aussi mais rien n’y a fait, ils ont sauté tous les deux. Tragique perte. Mais bon. La vie continue n’est-ce pas ? »

Il était même prêt à faire trente seconde de silence. Bon. Un essui. Qui appartenait au russe de préférence et qui était moche aussi. Lui là-bas. Il ferait bien l’affaire. L’irlandais ne tarda pas à revenir, l’essui en main, avant de le tendre à son aîné. Voilà. Il avait fait la BA de sa vie. Parfaitement. Et il allait même pousser ça un peu plus loin et ramasser les bouts de tasse. Bon les plus grands. Et ceux non tachés par le sang. Parce que bon. Fallait pas trop pousser. Il voulait bien aider, mais sans trop se salir. Voilààà. Le reste, il se démerderait. Boum dans la poubelle. Ah. Il avait oublié le désinfectant en fait. Un bisou magique ne pouvait pas suffire ? Par lui-même, parce que Cearbhall ne toucherait pour rien au monde son pied. Ni n’importe quel pied autre que le sien. Allez. C’était encore reparti pour un tour, toujours à son rythme. Le matin, ce n’était certainement pas fait pour courir partout. Une chance qu’il soit plus ou moins ordonné, parce que sinon il aurait réussi à faire tomber la moitié de l’intérieur de la pharmacie. Et il avait peut-être fait tomber assez de choses pour aujourd’hui. Bon. Petit problème, y avait deux désinfectants, ouverts tous les deux. Qui avait fait ça. Qui. Peut-être lui. Peut-être pas. Il ne saurait jamais. Mais ça valait le coup de regarder d’un peu plus près.

« ▬ Y en a un presque fini mais expiré, on s’en fout un peu non ? »

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Re: Le doux chant de la vaisselle [ PV: Evgeny ]
Le doux chant de la vaisselle [ PV: Evgeny ]
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